Leurs souffles saccadés se mêlaient entre eux, leur cœur battait rapidement, à l’unisson. Une seule chose préoccupait leurs esprits à ce moment présent, le désir et surtout, le plaisir. Pour eux, c’est la chose qui comptait. Rien d’autres. Certes, ils s’appréciaient beaucoup, mais aucun des deux ne voulaient plus. Pour différentes raison qu’ils leurs tiennent à cœur. Birdy pensait qu’elle ne méritait pas d’être aimée, Austin, lui, ne voulait plus souffrir. A la fin de leurs actes si souvent réalisé, le jeune homme s’allongea près de la brune. Ils avaient du mal à reprendre leurs esprits et encore plus leurs respirations. Mais pourtant, un sourire ornait leurs lèvres. Ils étaient bien. Rien qu’eux deux. Alors que tout semblait normal, bien, posé, le bouclé lâcha une phrase qui refroidit directement la jeune fille. La phrase de trop. « Tu sais que t’es mon coup préféré ? » Pour certaines personnes, ça n’aurait rien signifié. Mais elle savait pertinemment que venant de lui, ce n’était pas ‘rien’. En peu de temps, la belle se referma sur elle-même. Son sourire connu de tous disparut, laissant place à un regard froid. Ni une ni deux, elle se rhabilla en vitesse, n’osant pas le regarder une fois. Il venait de se rendre compte de ses paroles et les regrettait déjà. Il l’avait perdu. Elle. La seule fille qui le faisait sentir bien depuis ses histoires tumultueuse à fin douloureuse. « Birdy je… Oublie ça d’accord ? C’est complètement con ce que je viens de di.. » « Ta gueule. » Leurs regards se croisa une dernière fois. Malgré la distance qu’elle avait mise entre eux, il arrivait à voir dans ses yeux de la tristesse et de la douleur. Il se sentait con et surtout mal. Sans elle, il n’est pas entier. Sans elle, il n’est pas vivant. Du côté de la jeune fille c’est réciproque. Mais le mal est fait. Et retourner en arrière est impossible jusqu’à preuve du contraire. Tentant de garder un visage inexpressif, Birdy sortit. Elle avait essayé de rester de marbre, seulement, c’était beaucoup trop dur. Quelques larmes c’était échapper de ses yeux. Des larmes qu’Austin n’oubliera jamais.

Une semaine c’était écoulé depuis cette histoire. Aucun des deux ne c’était parler ni regarder. Leurs fiertés ne leurs permettait pas ce petit écart. Mais aujourd’hui c’était différent. Birdy devait le voir. Juste pour qu’il sache ce qu’elle venait de découvrir. C’est que ça le concernait, et pas qu’un peu. Quand elle le vit collé à une espèce de rousse contre un arbre, une douleur se manifestait en plein dans son petit cœur. Borel, c’était quoi ça ? Ce sentiment ? Tout ce qu’elle avait fui tout ce temps venait maintenant au galop sans qu’elle ne puisse les arrêter. Tout ça par sa faute. Elle aurait dut se méfier dès les premiers signes. Son cœur qui battait la chamade dès qu’elle le voyait ou des qu’il l’a touchait aurait dut l’avertir. « C’est quoi son problème à elle ? » Cette voix nasillarde avec un accent affreux appartenait à l’espèce de rousse aux dents de poney et, rien qu’en entendant ça, Birdy sentait la fureur monter en elle. Austin se tourna en soupirant pour faire face à la dite intruse. Les traits de son visage se détendirent et un sourire commençait même à naître au coin de ses lèvres. Mais ça, c’était avant de se rappeler leurs dernières altercations. A cet instant précis, il se sentait mal. Mal que la personne si chère à son cœur le voit avec une autre. Ils ne sont pas ensemble, ça, il le sait bien, mais ce sentiment ne le quittait pas. Le brun ne put s’empêcher de pensé que, c’est elle qui aurait dût à la place de cette fille. Mais la vie en avait décidé autrement. S’approchant doucement de la brune, il redoutait qu’elle ne parte une fois de plus, qu’elle lui échappe. Maintenant, les deux jeunes étaient en face de l’autre, à se regarder dans les yeux. Comme si cette image leurs avaient manqués. « Je suis enceinte. » Et là, c’est le drame. L’amour à coter c’était un jeu d’enfant. Pendant qu’Austin encaissait la nouvelle, une pensée surgit de son esprit. Et si elle ne l’était pas de lui ? C’est possible, sachant que les deux allaient voir un peu partout. Alors la seule chose qu’il put faire, c’est jouer la carte de l’humour. « C’est qui le con qui connaît pas les capotes ? Il croît que c’est des moufles ou quoi ? Putain mais c’est  pas compliquer pourtant ! Je suis désolé pour toi Bi… » « Ce con, comme tu le dit si bien, c’est toi. »

L’alcool coulait à flot, la musique assourdissante envahissait la plage à des kilomètres et des jeunes se déhanchaient plus ou moins en rythme sur cette dernière. Tout le monde s’amusait. Il y avait de quoi en même temps. Installer dans un coin isolé sur le sable, un jeune homme contemplait la mer. Son cœur était lourd. De douleur, de rancœur, de tristesse. Austin n’avais pensé qu’à elle durant tout cette année passée. Et oui, un an pile qu’il ne l’avait pas revue. Aucune nouvelle depuis ce jour où il avait appris que la fille qu’il aimait bel et bien portait une partie de lui, en elle. Le jeune garçon ne savait même pas ce qu’elle avait décidé par rapport à sa grossesse. Elle lui manquait. La douleur dans son cœur se faisait de plus en plus pesante chaque jour qui passait sans qu’il ne puisse réussir à avoir de ses nouvelles. Il savait qu’il avait foiré, mais ce n’était pas non plus exclusivement de sa faute. Elle y était pour quelque chose. Il faut bien le dire, ses manies et son espèce de phobie devenait assez grave. Il faut changer. Lui ouvrir les yeux. Lui montrer qu’elle mérite d’être aimée. Malgré la peur qui tiraille son ventre, Austin la veux et se sent prêt pour vivre quelque chose de sérieux. Encore, faudrait-il retrouver cette belle brune. Comme le dit si bien se dicton, lorsque l’on parle du loup on y voit sa queue… C’est un peu ce qui se produisait à cet instant. Birdy était là, devant lui, un sourire sur le visage. Ce sourire qu’il voit et connaît depuis si longtemps. Ce sourire qu’il connaissait avant toutes ses emmerdes. « Comment tu vas Tintin ? Ça fait un bail ! » Un bail ? Tu m’étonnes.