Je sortais de ma douche serviette sur les cheveux et une enroulée autour du corps. Je posais une robe bustier rouge sur mon lit, et m'asseyais. Il fallait absolument que je vois B-Baby, et que je cherche un appartement par la même occasion. Cela faisait maintenant un mois que j'était arrivée ici, je devrais quand même penser à me poser dans un appart. Même si ce petit bijou d'hôtel ne me déplaît pas du tout. La vraie vie de confort me manquait un petit peu quand même, moi qui étais habituée au luxe depuis petite ça me change bien d'être ici. Je n'en perds quand même pas mes manières. Je me levais et allais m'habiller, robe mise et coiffure prête, je pris mon portable, les clés de ma chambre et j'étais partie. Le réceptionniste me souriait de nouveau, un sourire que me faisait vraiment de plus en plus peur, je soupirais et allais rejoindre un taxi. "Le 42 avenue Leighton, s'il vous plaît.", "Tout de suite mademoiselle."


La route ne fut pas longue, j'arrivais en un rien de temps à cette soirée où on pouvait déjà entendre la musique à fond de l'extérieur, je donnais quelques pièces au conducteur et arrivais devant la maison. J'affichais un sourire en coin, ouvrant la porte de la maison, la fête était énergique et battait son plein, du monde partout, tous les regards se tournèrent vers moi avec quelque petits murmures. "Regarde c'est T-baby ", "et les mecs, v'là T !", "Cassie, c'pas la fille avec qui t'a dormi en soirée ?" Je souriais et continuais mes affaires, défaisant mon manteau noir et mon sac l'accrochant à l'entrée. Mon pote arrivait et me saluait en me faisant la bise. "Sexy dit donc !", "Comme toujours mon ami, tu me connait." Je lui fis un clin d'oeil, nous rigolâmes un instant, il me fit signe qu'il devait aller voir quelqu'un et qu'il allait revenir, je lui levais mon pouce en guise d'ok, et montai un étage en essayant tant bien que mal de me frayer un chemin. Un mec me plaqua contre le mur avec l'envie de m'embrasser, je le repoussais légèrement avec mon index, il était vraiment répugnant et sentait fortement l'alcool, vraiment par mon genre. "Désolée je suis lesbienne." Il tira une tête qui me fit légèrement rire, j'aimais dire ça aux mecs pour repousser leurs avances, même si il était vrai que j'était attirée par les deux genre.

Je m'approchais d'une amie et m'asseyais à côté d'elle sur le canapé un verre d'alcool à la main, jambe croisée la regardant et discutant avec elle. Quelques personnes me reconnurent et me firent un signe de la main, je les saluaient en retour tout en étant concentrée sur ma discussion. Mon pote revint me voir au bout d'une bonne trentaine de minutes il me fit signe au bout du couloir de venir. Je me levais et le rejoint verre à la main en essayant toujours de me frayer un chemin, j'arrivais devant une assemblée de gens réunis autour d'un mec qui avait vomi il y a deux secondes à peine, je m'écartais quelque peu et un jeune homme me bousculait ce qui fit renverser quelques gouttes de ma boisson à terre. Je râlais un instant, juste le temps de me relever et de me refaire bousculer par une jeune fille qui semblait mal en point, elle renversa sur moi toute ma boisson et descendu à toute allure les escaliers en ayant une forte envie à la voire de vomir. Énervée je posais mon verre et décidais de la suivre, elle s'arrêtait dans le jardin et vomi une première fois, je me mettais en face d'elle et fus surprise; oh non pas elle, ce n'est pas possible à croire qu'elle me suit partout celle-là ! C'était la garce de blonde que j'avais déjà croisée avant-hier en discothèque, la garce qui m'avait piqué le plus beau mec de la soirée et avec laquelle je me suis battue. " Non sérieusement ? Encore toi ? "

La jeune blonde totalement amochée par l'alcool pouffait de rire comme une énorme débile, elle faisait vraiment de la peine à voir, quoi que... moi avoir de la peine pour elle, non vraiment ce n'était pas mon genre, je restais quelques instants à la dévisageait de mon regard froid. Elle n'avait vraiment pas l'air dans son assiette celle-là. Depuis quand elle parle espagnol celle-là. "Madre de dios, mi corazon no es possible que tu ..."

J'eus à peine le temps de finir ma phrase que je sentis un léger courant d'air sur mon pied, un courant d'air qui me semblait devenir être assez déglutinant, je ne voulus pas regarder, mon seigneur ne me dit pas que cette petite garce à ... Je baisais le regard et aperçus sur mes précieuses chaussures un dégluti de vomit. "oh mon Dieu, non tu'n'a pas fait ça !" Je la pris par le bras et l'agressai verbalement ! "mais put*** tu peux pas faire attention, t'es qu'une co** ! tu sers vraiment à rien ! " J'avais vraiment été vulgaire sur ce coup là, je commençais déjà à regretter mes paroles.

J'étais très énervée de l'attitude que pouvais avoir cette fille. Elle ne répondit pas de suite, elle semblait vraiment perdue, j'eus alors lors d'une toute petite seconde eus l'incroyable et invraisemblable idée de vouloir l'emmener chez elle. Je rigolais intérieurement, non sans blague comme-ci j'allais faire ça après ce qu'elle a pu me faire avant-hier.

Soupirant, je décidais de quitter la fête, j'en avais eu marre, sortant mon téléphone j'appelais un taxi et décidais de l'attendre, jetant des coups d’œil de temps en temps à l'autre blonde. C'est alors qu'elle sentit encore une fois de plus son ventre lui faire encore mal, je m'approchais de nouveau et lui teni les cheveux, histoire qu'elle ne salisse pas plus ces cheveux. Moi qui comptaient ramener quelques aventures ce soir dans mon lit c'est rater. Je soupirais de plus belle et la regardais toujours mais quelque peu inquiète cette fois-ci, il est vrai qu'elle vomissait beaucoup, elle ne devait vraiment pas tenir l'alcool, mais pourquoi aurait-elle pris autant de verres alors qu'elle doit savoir pertinemment qu'a la fin de soirée elle sera OUT ? Je levais les yeux au ciel et croisais mes bras attendant le taxi.

La jolie blonde se relevait le teint livide et les yeux rouges, m'assurant qu'elle était malade. Je restais immobile un instant, sans dire mot secouant juste la tête en réponse à sa phrase. Je sentais que le blonde n'allait pas bien, pas que physiquement mais aussi moralement, son visage en disait long et reflétait beaucoup de ses émotions. J'esquissais un léger sourire lorsque celle-ci me remercia de l'avoir tenu les cheveux.

"De nada" répondais-je à voix basse, dans un très bonne accent hispanique, puisque j'était bilingue. J'étais toujours en colère contre elle, je ne pouvais pas me contrôler c'était très souvent comme ça, il me fallait du temps, beaucoup de temps, mais je savais que tôt ou tard j'irais mieux, mes nerfs auraient passé, le "tu es jolie, je t'offrirais des chaussures" me surprit au début, je ne comprenais pas, pourquoi me sortait-elle ça tout d'un coup ? et surtout le plus naturellement ? m'offrir des chaussures, non merci je n'en avais pas besoin et puis je le sais déjà que je suis belle pas besoin de me le rappeler.

Je la regardais sans dire mot, lui lançant un regard, ce regard qui signifie que tu peux toujours parler sa ne m'atteint pas, elle devait toujours être sous l'effet de l'alcool, je connais ce type de gens par cœur. L'alcool vous fait vraiment dire des choses extraordinaires. Je soupirais. Elle s'excusait par la suite en voyant mes chaussures couvertes de vomi, des excuses qui semblait sincère. Je grimaçais quelque peu en la voyant le regard baisser. Et lui répondit au plus vite "c'est rien, ce n'est rien." comme si je n'avais pas envie qu'elle sache que ce n'était rien, comme si je ne voulais pas qu'elle entende de moi une part de gentillesse, est-ce de la gentillesse ?

Le taxi arrivait devant nous, je m'approchais et ouvris la portière faisant signe à la blonde sans la regarder de monter dedans. Une once de bonté avait envahi mon corps et mon âme. Je suis dans un bon jour aujourd'hui c'est ce qu'on va dire. La blonde enfin dans le taxi, je m'adressais au chauffeur lui donnant l'adresse de mon hôtel. Nous partîmes dans le silence le plus religieux qui soit. Au bout de quelques longues minutes je m'adressais à la jeune blonde, ne la toisant toujours pas, regardant par la fenêtre.

"On passe dans mon hôtel, je dois récupérer quelques affaires, je te re-depose chez toi ensuite."

Je n'avais pas prédit de suite que tout n'allait pas se passer comme prévu.